Il fait bon vivre à Ostagar... ou pas ?
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The Diamond Lass :: Thédas :: L'Aventure
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Il fait bon vivre à Ostagar... ou pas ?
Event: équivalence 1/2 scénario
Durée de l'event : 2 semaines
Début : 03/04 - 20:00
Fin : 17/04 - 00:00
Lieu de l'event : Ostagar
Temporalité : An 30 des Dragons, automne
Durée de l'event : 2 semaines
Début : 03/04 - 20:00
Fin : 17/04 - 00:00
Lieu de l'event : Ostagar
Temporalité : An 30 des Dragons, automne
Ostagar, campement militaire, début de soirée
L'ambiance au campement militaire d'Ostagar était bon enfant.
Le roi Caïlan, une fois encore revenu victorieux d'une énième escarmouche contre les engeances dans les terres sauvages, avait apporté espoir et liesse et soldats qui exprimaient bruyamment leur contentement autour d'alcool tiède à l'origine douteuse servie par l'intendance.
Du côté du camp établi par le Cercle des mages, l'ambiance était plus calme et studieuse. Surveillés sans relâche par les templiers sur ordre de la Chantrie, les mages confirmés envoyés là répétaient inlassablement leurs sorts sous l’œil tantôt maternel de Wynne, tantôt critique d'Uldred, tous les deux mages de rang. Les apaisés enchantaient les derniers objets qu'on leur avait confié et les quelques âmes inoccupées, à défaut de pouvoir se mêler au reste des troupes, priaient le Créateur.
Du côté du camp de la Garde des Ombres, beaucoup plus réduit faute d'effectifs, l'ambiance était plutôt maussade.
Le retour récent de Duncan avec un dernier conscrit n'avait pas vraiment ranimé la flamme. D'aucuns pensaient que les petites victoires emportées par Caïlan n'étaient que peu de choses face à ce qui allait suivre et qui aurait pu leur donner tort étant donnés que la moitié d'entre eux pensait avoir affaire à un Enclin ?
Règles de participation : Pour participer à cet événement, vous devez avoir enregistré votre fiche personnage au préalable.
L'event se terminera à la date et l'heure indiquée ; tout post envoyé après ce délai ne sera pas pris en compte dans le prochain scénario.
La participation "normale" à un event (un voire deux posts d'actions par personnage) se verra récompensé d'un 1/2 point scénario.
Les posts particulièrement importants d'un point de vue scénaristique ou les personnes ayant beaucoup posté pourraient se voir récompensés d'un 1/2 point scénario supplémentaire pour un total d' 1 point.
Il s'agit ici non pas de scénario interactionnel (question->réponse) mais bien d'une histoire à plusieurs mains que le MJ animera à l'aide de PnJs, de situations ou de regroupements de plusieurs personnages si cela a du sens.
[ Exemple : A et B se trouvent au même endroit mais n’interagissent pas du tout, MJ se donne le droit de les regrouper pour faire avancer l'histoire.]
Si vous avez la moindre question en regard du fonctionnement des events, n'hésitez pas à la poser dans la partie discussion.
Bon jeu !
Le roi Caïlan, une fois encore revenu victorieux d'une énième escarmouche contre les engeances dans les terres sauvages, avait apporté espoir et liesse et soldats qui exprimaient bruyamment leur contentement autour d'alcool tiède à l'origine douteuse servie par l'intendance.
Du côté du camp établi par le Cercle des mages, l'ambiance était plus calme et studieuse. Surveillés sans relâche par les templiers sur ordre de la Chantrie, les mages confirmés envoyés là répétaient inlassablement leurs sorts sous l’œil tantôt maternel de Wynne, tantôt critique d'Uldred, tous les deux mages de rang. Les apaisés enchantaient les derniers objets qu'on leur avait confié et les quelques âmes inoccupées, à défaut de pouvoir se mêler au reste des troupes, priaient le Créateur.
Du côté du camp de la Garde des Ombres, beaucoup plus réduit faute d'effectifs, l'ambiance était plutôt maussade.
Le retour récent de Duncan avec un dernier conscrit n'avait pas vraiment ranimé la flamme. D'aucuns pensaient que les petites victoires emportées par Caïlan n'étaient que peu de choses face à ce qui allait suivre et qui aurait pu leur donner tort étant donnés que la moitié d'entre eux pensait avoir affaire à un Enclin ?
Règles de participation : Pour participer à cet événement, vous devez avoir enregistré votre fiche personnage au préalable.
L'event se terminera à la date et l'heure indiquée ; tout post envoyé après ce délai ne sera pas pris en compte dans le prochain scénario.
La participation "normale" à un event (un voire deux posts d'actions par personnage) se verra récompensé d'un 1/2 point scénario.
Les posts particulièrement importants d'un point de vue scénaristique ou les personnes ayant beaucoup posté pourraient se voir récompensés d'un 1/2 point scénario supplémentaire pour un total d' 1 point.
Il s'agit ici non pas de scénario interactionnel (question->réponse) mais bien d'une histoire à plusieurs mains que le MJ animera à l'aide de PnJs, de situations ou de regroupements de plusieurs personnages si cela a du sens.
[ Exemple : A et B se trouvent au même endroit mais n’interagissent pas du tout, MJ se donne le droit de les regrouper pour faire avancer l'histoire.]
Si vous avez la moindre question en regard du fonctionnement des events, n'hésitez pas à la poser dans la partie discussion.
Bon jeu !
Dernière édition par Faërue Tabris le Mer 11 Avr - 15:36, édité 4 fois
Re: Il fait bon vivre à Ostagar... ou pas ?
Et patati Enclin et patata Caïlan.
Soyons francs, Trompe-la-Mort se foutait de la politique comme de sa première chaussette, si tant est que quelqu'un ait un jour réussi à lui faire porter des chaussettes. Tel un joyeux luron envahi du pouvoir des fleurs, le jeune mage avait pour philosophie de ne jamais porter quoi que ce soit aux pieds tant que c'était possible, y compris dans les terrains les plus étranges – mais pas trop, quand même, parce que les cailloux ça fait mal aux coussinets. Aux pattes. Aux pieds. Zut. Du reste, cette philosophie assez récente avait beaucoup amélioré sa relation avec ses camarades de chambre à la Tour du Cercle, rapport à la diminution conséquente de l'odeur de pied. Lesdits camarades avaient déchanté le jour où il était revenu les pieds couverts de boue, apparemment sans aucun scrupule à mettre les arpions susnommés sur les affaires des copains.
Bref, Trompe-la-Mort et la politique, ça faisait deux. Il savait compter jusqu'à deux, ce qui était déjà pas mal, et on était en droit de se demander quel enseignant un peu pervers et masochiste avait réussi à le faire s'asseoir plus de deux minutes d'affilée pour lui apprendre à compter. Mais après tout, s'il avait appris la magie, les maths devaient être dans son rayon d'action. Du moins compter jusqu'à dix.
Être coincé à Ostagar l'ennuyait prodigieusement. Déjà, il n'y avait pas d'herbe à chat – il avait vérifié. Partout. Pas de thon frais non plus ; même si la denrée était rare à la Tour. Pas de coussins. Aucun coussin sur lequel se faire les griffes... enfin, s'étendre. Son seul but dans la vie, à l'heure où tous se préparaient à faire face à une horde d'engeances sorties tout droit d'un cauchemar, était de trouver un coussin confortable et chaud et y roupiller pendant vingt heures. Si en plus le coussin venait avec de la nourriture et des grattouilles sur le ventre, Trompe-la-Mort aurait été un chat-garou aux anges.
Malheureusement, notre jeune félin sorcier n'avait pas de chance, n'en avait jamais eu et n'en aurait jamais. D'aucun esprit amer et plein de fiel aurait supputé que ce fait était dû non pas à une ingérence cosmique en défaveur de Trompe-la-Mort mais bien en son éternelle et incurable stupidité. Ou sa paresse. Ou les deux. D'aucun esprit amer aurait probablement eu raison mais il ne relève pas de l'auteur de ces lignes de se perdre en de telles conjectures.
Il se demandait très honnêtement, et dans un accès de lucidité plutôt remarquable pour une personne de son caractère, ce que diable on lui voulait et pour quelle obscure raison on avait demandé sa présence à Ostagar. À la Tour, on parlait plus volontiers de bon à rien et de danger public quand il s'agissait de sa personne que de « mage susceptible d'aider face à l'Enclin ». Déjà, le terme « mage » était rarement employé ; on lui préférait celui, plus seyant, de « tête à claques ». Pas en face de lui, en général, même s'il avait prouvé à maintes reprises que les quolibets le laissaient parfaitement froid.
La situation devait être terrible pour que Sa Majesté patati patata engageât dans ses rangs une personne comme Trompe-la-Mort. Aux yeux du mage, cela ne pouvait signifier que deux choses : soit toutes les personnes compétentes du royaume étaient mortes ou autrement indisponible, soit il y avait eu erreur sur la personne. Attendu que Kani et des mages de rang étaient présents, Trompe-la-Mort penchait pour la deuxième option.
Il s'étira de tout son corps en laissant échapper un ronronnement félin avant de passer une main derrière son oreille, tâchant de nettoyer sa longue chevelure. Tout à fait encombrante en combat mais d'une élégance certaine, disait-il à qui voulait l'entendre, c'est-à-dire pas grand-monde. De toute façon, les combats, il en restait loin : il y avait toujours quelqu'un derrière qui se cacher. Malheureusement, quelque chose lui disait que ce ne serait pas le cas. Pas cette fois.
Et le fameux Trompe-la-Mort, le téméraire et peu réfléchi Trompe-la-Mort, qui se jetait à la tête du danger sans y songer plus de deux secondes, par bêtise plus que par courage, éprouvait pour la première fois de sa vie un sentiment qui lui déplaisait fortement.
De la peur.
Soyons francs, Trompe-la-Mort se foutait de la politique comme de sa première chaussette, si tant est que quelqu'un ait un jour réussi à lui faire porter des chaussettes. Tel un joyeux luron envahi du pouvoir des fleurs, le jeune mage avait pour philosophie de ne jamais porter quoi que ce soit aux pieds tant que c'était possible, y compris dans les terrains les plus étranges – mais pas trop, quand même, parce que les cailloux ça fait mal aux coussinets. Aux pattes. Aux pieds. Zut. Du reste, cette philosophie assez récente avait beaucoup amélioré sa relation avec ses camarades de chambre à la Tour du Cercle, rapport à la diminution conséquente de l'odeur de pied. Lesdits camarades avaient déchanté le jour où il était revenu les pieds couverts de boue, apparemment sans aucun scrupule à mettre les arpions susnommés sur les affaires des copains.
Bref, Trompe-la-Mort et la politique, ça faisait deux. Il savait compter jusqu'à deux, ce qui était déjà pas mal, et on était en droit de se demander quel enseignant un peu pervers et masochiste avait réussi à le faire s'asseoir plus de deux minutes d'affilée pour lui apprendre à compter. Mais après tout, s'il avait appris la magie, les maths devaient être dans son rayon d'action. Du moins compter jusqu'à dix.
Être coincé à Ostagar l'ennuyait prodigieusement. Déjà, il n'y avait pas d'herbe à chat – il avait vérifié. Partout. Pas de thon frais non plus ; même si la denrée était rare à la Tour. Pas de coussins. Aucun coussin sur lequel se faire les griffes... enfin, s'étendre. Son seul but dans la vie, à l'heure où tous se préparaient à faire face à une horde d'engeances sorties tout droit d'un cauchemar, était de trouver un coussin confortable et chaud et y roupiller pendant vingt heures. Si en plus le coussin venait avec de la nourriture et des grattouilles sur le ventre, Trompe-la-Mort aurait été un chat-garou aux anges.
Malheureusement, notre jeune félin sorcier n'avait pas de chance, n'en avait jamais eu et n'en aurait jamais. D'aucun esprit amer et plein de fiel aurait supputé que ce fait était dû non pas à une ingérence cosmique en défaveur de Trompe-la-Mort mais bien en son éternelle et incurable stupidité. Ou sa paresse. Ou les deux. D'aucun esprit amer aurait probablement eu raison mais il ne relève pas de l'auteur de ces lignes de se perdre en de telles conjectures.
Il se demandait très honnêtement, et dans un accès de lucidité plutôt remarquable pour une personne de son caractère, ce que diable on lui voulait et pour quelle obscure raison on avait demandé sa présence à Ostagar. À la Tour, on parlait plus volontiers de bon à rien et de danger public quand il s'agissait de sa personne que de « mage susceptible d'aider face à l'Enclin ». Déjà, le terme « mage » était rarement employé ; on lui préférait celui, plus seyant, de « tête à claques ». Pas en face de lui, en général, même s'il avait prouvé à maintes reprises que les quolibets le laissaient parfaitement froid.
La situation devait être terrible pour que Sa Majesté patati patata engageât dans ses rangs une personne comme Trompe-la-Mort. Aux yeux du mage, cela ne pouvait signifier que deux choses : soit toutes les personnes compétentes du royaume étaient mortes ou autrement indisponible, soit il y avait eu erreur sur la personne. Attendu que Kani et des mages de rang étaient présents, Trompe-la-Mort penchait pour la deuxième option.
Il s'étira de tout son corps en laissant échapper un ronronnement félin avant de passer une main derrière son oreille, tâchant de nettoyer sa longue chevelure. Tout à fait encombrante en combat mais d'une élégance certaine, disait-il à qui voulait l'entendre, c'est-à-dire pas grand-monde. De toute façon, les combats, il en restait loin : il y avait toujours quelqu'un derrière qui se cacher. Malheureusement, quelque chose lui disait que ce ne serait pas le cas. Pas cette fois.
Et le fameux Trompe-la-Mort, le téméraire et peu réfléchi Trompe-la-Mort, qui se jetait à la tête du danger sans y songer plus de deux secondes, par bêtise plus que par courage, éprouvait pour la première fois de sa vie un sentiment qui lui déplaisait fortement.
De la peur.
Trompe-la-Mort- Novice
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Nom: Trompe-la-Mort
Niveau (JdR): 9
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