Florian Valisti

Esclave tévintide racheté en bas âge par les Corbeau, Florian Valisti aurait pu être un assassin tout à fait banal si il avait un jour pu tenir une dague entre ses doigts sans manquer de se la ficher dans la cuisse.

Ce qui sauva Florian ce fut deux choses primordiales : d'abord sa chance inouïe qui semblait le préserver de l'ire générale (ou alors c'était sa taille ou son joli visage ou la fausse assurance qu'il affichait) et ensuite... ses facultés... de mage... peu commun...

Un apostat parmi les Corbeaux ? Ce n'est pas la première fois que cela arrive. C'est plutôt rare, il est vrai, mais utilisé à bon escient, ça peut servir. En tout cas c'est de cette façon que Vincente, son maître de guilde, avait réussi à faire passer la pilule auprès de la Griffe des Valisti.

Pour cause, il avait réussi les tests-de justesse- et avait lui-même pansé ses blessures par magie (il n'en connaissait pas beaucoup mais tout juste suffisamment pour faire ça). Vincente réussit à lui trouver un maître capable de lui apprendre à se rendre véritablement utile en mission sans se faire posséder par un démon au détour d'un chemin de campagne et quelques années plus tard, il se présentait à la guilde en tant que Corbeau.

Là où ses camarades se serviraient de dagues ou de flèches, Florian préfère la subtilité d'une aiguille empoisonnée, de douces paroles et, lorsque rien ne fonctionne, une combustion spontanée... les incendies, c'est généralement considéré comme un accident, n'est-ce pas ?